|
Note individuelle
: |
décès: Assassiné le 19 mai 844 - Saint-Sernin, TOULOUSE (décapité) Bernard de SEPTIMANIE marquis de La MARCHE d'Espagne, comte de TOULOUSE, de GERONE et de BARCELONE, duc puis prince de SEPTIMANIE 827-844et comte de Barcelone et comte et duc de Septimanie , comte de Toulouse est décédé en 844 à Toulouse exécuté par Charles le Chauve. Bernard de Septimanie, (v. 800 - 844). Fils de Guillaume de Gellone et de Cunégonde. Il fut comte de Toulouse et d' Autun, duc de Septimanie et comte de Barcelonne de 826 à 832.Bernard de Septimanie fut investi de ce duché en 820 par Louis Ier le Pieux, dont il était le chambellan. Il jouissait d'une telle faveur à la cour de l'empereur, qu'on l'accusa d'adultère avec l'impératrice Judith de Bavière. Louis le dépouilla de son duché en 832, mais il le lui rendit l'année suivante, parce qu'il l'avait soutenu contre ses fils révoltés. Ayant plus tard favorisé la rébellion de Pépin II d'Aquitaine, dont Il prit le parti ,à la mort de l'Empereur, contre le Roi Charles le Chauve (fils de Louis le Pieux et de sa première épouse), il fut mis à mort au cloître de St Sernin de Toulouse, après avoir été condamné à mort par les Grands du Royaume pour crime de lèse-majesté au printemps 844Le 29 juin 824, à Aix-la-Chapelle, Bernard de Septimanie avait épousé Duoda (v. 800-843).De cette union naquirent deux fils :- Guillaume de Septimanie né le 29 novembre 826, qui fut comte d'Agen, et mourut décapité en 849 sur ordre de Charles le Chauve, pour n'avoir pas respecté sa promesse ententant de s'emparer des marches d'Espagne et de Barcelone.- Bernard Plantevelue, né le 22 mars 841 à Uzès. Il fut comte d'Auvergne. Les Guillelmides, du nom de leur ancêtre fondateur et mythique (Saint Guilhem de Gellone),sont un lignage de l'aristocratie d'empire, implanté comme tant d'autres dans le Midi de la Gaule par les Carolingiens, dans le cadre de ce qu'on peut appeler leur «dispositif » politique de reconquête et de contrôle des terres méridionales, des terres traditionnellement rebelles. C'est donc une famille franque « parachutée » dans le Sud par le pouvoir pour le servir, mais cest aussi paradoxalement une famille qui s'est «acculturée » à ce Sud, au point d'en marquer durablement l'histoire: on peut dire sans exagération que la famille de saint Guillaume a d'une certaine manière «fait le Midi" L'histoire politique des Guillelmides est en quelque sorte inversement parallèle à celle du pouvoir carolingien :Dans un premier temps, correspondant aux temps carolingiens « primitifs », de Charles Martel à Charlemagne et aux début du règne de Louis le Pieux, du début du VIIIe au début du IXe siècle, apparaissent les « héros »fondateurs de la lignée, Thierry et Guillaume de Gellone, qui posent les bases de la puissance de leur famille, dans une étroite osmose avec le pouvoir austrasien Une deuxième étape est celle de temps carolingiens « seconds », ceux du IXe siècle, avec la seconde partie plus malheureuse du règne de Louis le Pieux et celui de Charles le Chauve. Tous deux, ils ont été plus habiles politiques qu'on n'a dit, ne peuvent contenir la montée en puissance des grands. Parmi ces grands, les Guillelmides, avec les « deux Bernard » Bernard de Septimanie et Bernard Plantevelue, qui de simples agents du pouvoir chargés de garder les marches méridionales du royaume, deviennent de véritables princes territoriaux, cumulant les honores. Vient enfin l'apogée, avec Guillaume le Pieux et ses neveux et des temps carolingiens « tertiaires », partagés désormais entre Carolingiens et Robertiens, dans un Xe siècle qu'on peut qualifier de proto-féodal C'est au palais d'Aix-La-Chapelle, en présence de toute la cour impériale, que le 29 juin 824, jour des saints Pierre et Paul, Bernard épouse la noble Dhuoda42. Était-elle bourguignonne comme la plupart le pensent, et comme les attaches autunoises des Thierry incitent à le penser ? Était-elle plutôt septimanienne ? Un peu des deux ; elle fut en tout cas très attachée à la Septimanie, à Uzès précisément où naissent ses enfants et où elle rédige son fameux Manuel Bernard a délivré seul Barcelone en 826 et résisté de nouveau en 828. Comme son père Guillaume, il fait figure de héros, alimentant la veine épique qui se forme autour du père. Au Palais, il est l'homme du jour, le conseiller de Louis le Pieux dont il est chambellan, le protecteur de l'impéatrice Judith et le précepteur de son jeune fils Charles . Nithard commente : « Bernard abusait inconsidérément de son pouvoir dans l'État» ; Wala de Corbie calomnie, accusant d'adultère Judith de Bavière, épouse de Louis le Pieux, avec Bernard, dont la femme Duoda est reléguée au soleil d'Uzès La campagne porte ses fruits : Judith se réfugie au monastère de Laon et ne sera innocentée que par un serment purgatoire, tandis que Bernard regagne le Midi, que ses partisans sont disgraciés, son frère Herbert, pourtant valeureux chef de guerre, aveuglé . L'empereur se soumet à la volonté de ceux qui disent vouloir le délivrer et se retrouve en liberté surveillée, son fils aîné Lothaire régnant pour lui. Ses frères Pépin et Louis se liguent alors pour rétablir leur père. Il s'ensuit le partage d'Aix-la-Chapelle de 831, où l'empereur, comme jadis Charlemagne, prévoit sa succession à parts égales entre ses quatre fils Lothaire, Pépin, Louis et Charles, ne satisfaisant aucun d'eux. Dans la grande querelle de famille qui les oppose de 829 à 834 et se termine par l'humiliation du père, la responsabilité de Bernard est grande, car lui-même, trop compromettant, n'a plus les faveurs du couple impérial. Il intrigue de nouveau avec Pépin, mécontent de sa part d'héritage et le pousse à la révolte. Pépin soumis est dépouillé de son royaume d'Aquitaine au profit du jeune Charles le Chauve, Bernard privé de ses honores au profit du comte Bérenger. Après le traité de Verdun (843), le règne de Charles commence par une mise au pas du Midi : les Annales de Saint-Bertin disent pour l'année 844: « Bernard, comte de la marche d'Espagne, entretenait depuis longtemps es projets de grandeur et il aspirait aux sommets du pouvoir. Il fut déclaré coupable de trahison par le jugement des Francs et exécuté en Aquitaine » au printemps 844;La famille était sévèrement décimée : dix ans plus tôt avaient été tués quatre des frères et sœurs de Bernard : Herbert aveuglé, Gaucelme décapité, Gerberge, monia le trucidée, Hélimburge noyée;;;Parmi les grands qui viennent shommager à Charles le Chauve à Pîres en juin 864 , se trouve un certain« Bernard, fils de Bernard » : c'est ainsi que surgit sur la scène politique l'ultime rejeton des Guillelmides, le jeune fils du « tyran » Bernard de Septimanie, Bernard « Plantevelue », alors âgé de 23 ans, rescapé du massacre de sa famille;
|
SEPTIMANIE (de )
Nascien
- 11 432 997 321 318 724
SEPTIMANIE (de )
Rogelinde (de Rouergue)
- 87 226 848 065
ANGOULEME (d') Amuna ( Aminiane ou Honorée ) ( 865 - ? )
TANCARVILLE (de ) Guillaume III ( ~ 1151 - 1214 )
