Note individuelle
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Abd al-Rahman Ier (arabe : ϹϿϻ ϺÙäϱϡÙàÙå Ï¿Ùå ÙàϹϺÙêÙèÏ? Ï¿Ùå ÙçϴϺÙà Ï¿Ùå ϹϿϻ ϺÙäÙàÙäÙâ `Abd ar-Rahman ibn Mu`Äüwîya ibn HichÄüm ibn `Abd al-Malik) ou Abdérame Ier, dit le ½ Juste » ou l'½ Exilé » (arabe : ad-dÄüḽil ϺÙäϻϺϫÙä) et surnommé le ½ Faucon des Quraych » (arabe : as-saqr qurayÅí ÏÁÙéϱ ÙéϱÙèÏ´), est né à Damas en mars 731 et est mort à Cordoue le 30 septembre 788. Il est le fondateur omeyyade de l'émirat de Cordoue, (al-Andalus) (756).
Cette dynastie musulmane, chassée de Damas par les Abbassides en 750, n'a qu'un seul survivant à cette époque : Abd al-Rahman, âgé d'à peine vingt ans.
La descendance d'Abd al-Rahman régnera sur la plus grande partie de la péninsule Ibérique pendant près de trois siècles.
Biographie
Petit-fils de Hisham ibn Abd al-Malik, le dixième calife omeyyade de Damas, Abd al-Rahman est le fils de Muawiya ibn Hisham et de son épouse berbère, de la tribu des Nafza.
Échappé par miracle au massacre de sa famille, qui est exterminée presque tout entière par les Abbassides en 750, il se réfugie en Espagne, où l'appellent les Maures établis dans ce pays.
Il réduit sous son pouvoir presque toute cette contrée, fixe sa résidence à Cordoue et règne pendant 31 ans, faisant fleurir les lettres et les arts et cultivant lui-même la poésie. On lui donne le surnom de Juste.
Jeunesse et fuite
Né près de Damas en Syrie, Abd Al-Rahman est le petit-fils d'Hisham ibn Abd al-Malik et fils du prince ommeyyade Mu'awiyah ibn Hisham et d'une concubine berbère.
En 750 il a vingt ans lorsque sa famille est renversée par une révolte populaire connue sous le nom de révolution abbasside. Abd Al-Rahman ainsi qu'une petite partie de sa famille ayant survécu au massacre parviennent à s'échapper de Damas, centre du califat omeyyade.
Parmi ceux qui parviennent à le suivre on compte son frère Yahiya, son fils Sulayman, quelques-unes de ses sÅôurs et un esclave grec affranchi nommé Badr. Les rescapés se dirigent vers l'Euphrate où les soldats abbassides les traquent afin d'éliminer totalement les traces de l'ancienne famille régnante.
Abd Al-Rahman manque de peu de se faire assassiner lorsqu'ils sont encerclés dans un village d'où ils parviennent à s'échapper de justesse. Une nouvelle fois ils sont menacés par les cavaliers abbassides près de l'Euphrate où ils décident de plonger malgré le danger que représentent les eaux.
C'est là que Yahya et son frère Abd Al-Rahman sont séparés. Les cavaliers abbassides promettent aux deux frères que s'ils se rendent, il ne leur sera fait aucun mal et contrairement à Abd Al-Rahman, Yahiya décide de se rendre. Cette décision lui est fatale puisque ayant à peine posé les pieds sur la berge il est décapité, sa tête servant de preuve de sa mort. Un historien du XVIIe siècle, Al Maqqari écrira qu'Abd Al-Rahman effrayé et horrifié par la scène atteindra l'autre rive du fleuve et se mettra à courir jusqu'à l'épuisement.
Avec le changement de dynastie et la confusion qui s'ensuit, l'Afrique est partagée entre les diverses factions locales, d'anciens émirs ou les serviteurs des califes omeyyades. Abd al-Rahman, ne s'estimant pas en sécurité, s'enfuit encore plus vers l'ouest et trouve refuge parmi les tribus berbères de Maurétanie (chacune proposant à Abd-al-Rahman de se marier avec la fille du chef).
Finalement, après maintes péripéties, il réalise que son unique issue serait d'atteindre la péninsule Ibérique où la famille ommeyyade compte encore beaucoup de partisans.
Caché dans les environs de Ceuta il cherche des appuis parmi les descendants des conquérants de l'Espagne et partisans des Omeyyades, nombreux dans la province d'Elvira (aujourd'hui Grenade).
Le pays est alors agité en raison des tensions entre tribus arabes, et entre Arabes et Berbères, et aussi en raison du règne critiqué de l'émir Yusuf al-Fihri, jugé faible et simple marionnette aux mains des différentes factions. Abd al-Rahman y voit une occasion qu'il n'avait pas trouvée en Afrique.
Au mois de juin 754, Badr l'homme de confiance d'Abd Al-Rahman franchit le détroit de Gibraltar avec dans ses mains une lettre indiquant la volonté de ce dernier d'accéder au trône si la population andalouse l'accepte.
La lettre est favorablement acceptée au sein de la noblesse andalouse qui y donne un avis positif mais préfère demander toutefois la permission du gouverneur Yusuf al-Fihri et de son subordonné Al-Sumayl.
Les deux hommes se disputent immédiatement à propos de cette lettre, Yusuf un homme faible de caractère accepte la proposition d'Abd Al-Rahman mais ce n'est pas le cas d'Al-Sumayl qui décide de prendre les armes.
Les envoyés d'Abd Al-Rahman décident de se tourner vers les Arabes d'origine yéménite adversaires d'Al-Sumayl. Fort du soutien de deux tribus arabes et doté d'une somme confortable Badr achète un bateau qui part immédiatement vers l'Afrique où l'attend le descendant ommeyyade qui embarque pour Almuñécar (Al-Munakab) dans la province de Grenade à l'est de Malaga.
Notes concernant l'union Union avec Hulal SARRAZINS:
Famille
Abd al-Rahman était le fils de Mu'awiya , fils de Hisham , fils de Abd al-Malik selon Abd el-Wahid Merrakechi en récitant son ascendance. La mère de Abd al-Rahman était membre des Berbères Nafza ou il a trouvé refuge après l'assassinat de sa famille en 750.
Abd al-Rahman a épousé une femme nommée Hulal. Elle dit être la mère de Hicham. Abd al-Rahman était le père de plusieurs fils, mais l'identité de leur mère (s) n'est pas claire: .-Salomon (745-800) [27] gouverneur de Tolède. Exilé après qu'il a refusé d'accepter l'adhésion de son frère Hisham au trône. Retourné à contester son neveu en 796, capturé et exécuté en 800. .-Omar (- 758 avant). Capturé dans la bataille et exécuté par Fruela I roi des Asturies .-Hisham je (757-17 avril 796) émir de Cordoue. Abdallah
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