Fiches individuelles


ROME (de ) Marcus Ulpius Traianus - 1 463 423 658 105 696 974
sénateur et général romain, légat dans la première Guerre judéo-romaine à partir de 67 - consul suffect en 70 ou 72, gouverneur de Syrie de 73/74 à 76/78 et proconsul d'Asie en 79

Naissance : J vers 25 à Santiponce Italica
Décès : J 70

Père : ROME (de ) Ulpius ( ? - ? )
Mère : ROME (de ) Traia ( ? - ? )

Union : ROME (de ) Marcia ( 12 - ? )
Enfants : ROME (de ) Uplia Marciara Traiana ( ~ 49 - ~ 111 )
ROME (de ) Marcus Ulpius Trajanus ( 53 - 117 )
ROME (de ) Marcus Ulpius Traianus
ROME (de ) Ulpius
 
 
ROME (de ) Traia
 
 




ROME (de ) Marcus Ulpius Trajanus dit Trajan
- Empereur des Romains (14e, 28 janvier 98 - 9 août 117)

Naissance : J 18 septembre 53 à Santiponce Italica
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trajan
Décès : J 7 août 117 à Selinonte (sélinus)

Père : ROME (de ) Marcus Ulpius Traianus ( ~ 24 - 69 )
Mère : ROME (de ) Marcia ( 12 - ? )

Union : ROME (de ) Plotine (Pompeia Plotina Domitia Lucilla) ( 64 - 121 )
Mariage : J vers 76
Note individuelle :

Il régna de janvier 98 jusqu'à sa mort. Son règne (98-117) marque l'apogée territoriale de l'Empire romain.

Trajan est le premier empereur romain originaire d'une province et non de Rome même ou de l'Italie ; il est considéré traditionnellement par l'historiographie des sénateurs romains comme le meilleur des empereurs. Après le récent règne de Domitien marqué par les persécutions et exécutions de sénateurs romains, et la fin de la dynastie des Flaviens, le court règne de Nerva et surtout celui de Trajan marquent le fondement de la dynastie des Antonins. Avec la conquête de l'Arménie, de la Mésopotamie et surtout de la Dacie, l'empire romain a connu, sous son règne, sa plus grande extension. De plus il étend sa domination sur la plus grande surface territoriale jamais atteinte par l'empire romain. Sur le plan intérieur, Trajan s'attache à renforcer la romanisation des provinces de l'empire. Trajan est le descendant d'un groupe de colons qui a été établi par Scipion l'Africain à Italica, en Hispanie (futur Bétique), au sud de la péninsule Ibérique, en 205 avant JC, lors de la deuxième guerre punique. Sa famille est originaire de Todi, en Ombrie. Toutefois, Trajan passe son enfance dans les villes romaines plutôt que dans le sud de l'Espagne, car son père, Marcus Ulpius Traianus, premier consul de la famille est à la naissance de son fils au début de sa carrière de sénateur. La famille passe donc probablement peu de temps à Italica1. Son père, qui porte le même nom que lui, est connu pour être un des premiers non-italiens à atteindre le statut de sénateur. Il est élevé au rang de patricien en 70.

Trajan est tribun militaire en Syrie pendant dix ans, puis il devient questeur vers 78, ce qui lui donne accès au Sénat. Vers 84, il devient préteur.

Trajan entame alors une carrière militaire : le commandement de la VIIe légion lui est confié entre 86 et 89 pour aller mater le soulèvement d'Antonius Saturninus en Germanie supérieure. Il s'y révèle efficace et loyal à l'égard de Domitien, ce qui lui vaut d'être nommé consul en 91.

Le successeur de Domitien à la tête de l'empire, Nerva, était un homme assez âgé, un empereur « de transition » dont un des principaux mérites était de ne pas avoir d'enfants. Les prétoriens qui regrettaient Domitien exerçaient une pression sur lui tandis que les candidats à sa successions étaient nombreux. Nerva trancha la situation en adoptant Trajan le 28 octobre 97 et en le désignant comme césar (successeur). Trajan était alors à la tête de la Germanie supérieure dont les trois légions devaient pouvoir faire face militairement à toute contestation de ce choix.

En 98 à l'annonce de la mort de Nerva, Trajan quitte sa province de Germanie supérieure pour diriger brièvement la province voisine de Germanie inférieure et s'assurer de la loyauté de ses troupes qui avaient été très proches de Domitien, il organise aussi, depuis cette lointaine province, l'épuration des cohortes prétoriennes avant de rentrer à Rome. À la mort de Nerva début 98, Trajan donne la Germanie supérieure à Lucius Iulius Ursus Servianus et lui succède. C'est le premier empereur originaire d'une famille provinciale. Dans la perspective ouverte par Nerva qui avait rompu avec la violence de Domitien, il maintient une politique proche du Sénat, ce qui lui assure rapidement une certaine popularité. Des années 97 à 101, il mène une politique plutôt pacifique et s'occupe surtout des affaires civiles. Ayant été choisi, car adopté et non imposé par l'hérédité, il met l'accent sur la nature constitutionnelle de son pouvoir. Le Sénat va jusqu'à lui accorder le titre d'optimus princeps (littéralement, « le meilleur empereur »). Il précise la position ordinaire des autorités romaines face aux chrétiens, consistant à les poursuivre et condamner si ceux-ci troublent l'ordre public (le refus des chrétiens de sacrifier aux dieux romains et notamment au culte impérial constituant une entrave à l'ordre public).

À son avènement, Trajan ne se précipite pas à Rome. Il reste sur le Rhin et préfère s'assurer la fidélité des armées. Son adventus, réception triomphale en l'honneur du nouvel empereur, a lieu vers l'été 99. Dans le passé, sous Domitien par exemple, il y a eu une multiplication des fêtes. La conquête de la Dacie (voir plus bas) permet à l'empereur de renoncer à l'or coronaire.

La Dacie offre des mines d'or exploitables. La production minière est intensifiée dans d'autres parties de l'Empire, comme en Espagne. Trajan modifie la quantité d'or dans les pièces.

Trajan entre dans une politique de constructions à Rome. Un nouveau forum est achevé ; c'est le dernier de la série impériale. On construit aussi une basilique pour la justice, deux bibliothèques (Latin et Grec), le temple du divin Nerva, un grand marché. L'emplacement de la Domus aurea de Néron est utilisé pour des thermes.

Un nouveau bassin est creusé dans le port d'Ostie. Celui datant de Claude était trop petit. Le bras du Tibre est dédoublé pour éviter les inondations et faciliter le transport maritime entre Rome et Ostie.

Trajan donne des congiaires (distributions en argent ou en nature à l'occasion de certains événements). Les enfants de familles citoyennes pauvres reçoivent une aide financière fournie par les intérêts d'environ 5% sur des prêts consentis à de petits propriétaires italiens. Ce sont des sortes d'allocations. Ce système est connu sous le nom d'alimenta. Trajan a échangé une correspondance avec Pline le Jeune, gouverneur de 111 à 113 du Pont-Bithynie. Une censure semble avoir été opérée sur les lettres. Il est possible que ce soit pour des raisons stratégiques. Trajan peut déjà souhaiter conquérir l'Empire parthe. Il est alors nécessaire de pacifier la province pour assurer les arrières de l'armée en cas de guerre. Cette correspondance a longtemps été considérée comme un faux médiéval : Sidoine Apollinaire (430-486) dit expressément dans sa correspondance que Pline a publié neuf volumes de lettres (celui de Pline et de Trajan étant censé être le dixième livre de ce recueil). Cependant des études plus récentes laissent peu de doute au sujet de l'authenticité de cette correspondance2.

L'empereur développe la romanisation de l'Empire. Les vétérans, anciens soldats, sont incités à la création d'une colonie.

Le statut de cité évolue. Les promotions municipales permettent de faire évoluer leur statut juridique. Ainsi, une cité pérégrine peut devenir un municipe de droit latin, avec la progression de son urbanisme. Le nombre de citoyens romains augmente donc Pendant la 1ère guerre contre les Daces (101-102), Trajan engage douze légions, presque la moitié de l'armée, ce qui fait environ 100 000 hommes. Ainsi, l'empereur réunit aussi les corps auxiliaires, la cohorte prétorienne, ainsi qu'une flotte fluviale chargée de tenir le Danube. Les Romains occupent le pays après deux ans de durs combats. Les Daces doivent fournir des soldats, des machines de guerre et raser leurs fortifications. Trajan reçoit ainsi le titre Dacicus Maximus. Mais Décébale, roi des Daces, ne respecte pas les conditions.

Trajan fortifie la frontière Nord au niveau du Danube. La peuplade des Iazyges se juge encerclée par ces fortifications et s'allie à Décébale. De 105 à 107, la seconde guerre contre les Daces a lieu. C'est lors de cette guerre que s'illustra un de ses généraux, le Maure Lusius Quietus. Décébale fuit en Transylvanie. En 106, les Daces sont vaincus, Décébale se suicide et la Dacie devient province impériale.

La colonne Trajane nous montre 155 épisodes de la guerre contre les Daces. C'est un monument précieux qui nous fournit de nombreuses informations sur les uniformes et les armes de guerre. Une partie de territoire entre la Palestine et le sud-est de l'Égypte n'est pas contrôlée par Rome, mais par un peuple arabe, les Nabatéens. Cornelius Palma, légat de Syrie, dirige la campagne contre le royaume nabatéen de 105 à 106. La province d'Arabie est créée. Une légion stationne dans la capitale : Bostra. Les frontières orientales sont renforcées. Trajan veut égaler Alexandre le Grand et protéger la frontière de l'Euphrate trop vulnérable. En 109/110, le roi des Parthes meurt : son successeur Khosrô place sur le trône arménien Parthamasiris, qui n'a pas l'agrément des Romains. Considérant que c'est une violation du compromis établi avec Néron (Traité de Rhandeia), Trajan entre en campagne contre les Parthes en octobre 113. Dès 114, l'Arménie est conquise et annexée officiellement et Parthamasiris s'enfuit. Trajan en profite pour resserrer les liens avec ses alliés du Caucase. Les années qui suivent sont assez mal connues : on sait que Trajan fait des opérations en Mésopotamie en 114/115. En 116, il conquiert l'Assyrie et la Babylonie, et descend avec ses deux armées jusqu'au golfe Persique.

Mais les Parthes s'organisent, et ils soulèvent les peuples soumis à Rome, notamment les Juifs. La révolte gagne vite du terrain, l'Assyrie est rapidement perdue. Trajan tente alors de remettre la Babylonie à un souverain fantoche, Parthamaspatès, mais cela dissimule mal l'échec de l'annexion qu'il projetait. En 117, la révolte se généralise : l'Orient est en feu. Trajan revient vers l'Occident, laissant à son légat Hadrien le soin de ramener l'armée.

Trajan meurt d'apoplexie, mais selon d'autres sources, on pense qu'il est mort d'épuisement au retour d'une expédition militaire d'orient en 117. Il meurt à Selinus (actuelle Seliki) en Cilicie (Turquie actuelle) vers le 7 août 117. Selon Dion Cassius sa mort fut tenue secrète quelques jours pour permettre à Hadrien de lui succéder. Presque immédiatement, toutes ses conquêtes orientales sont abandonnées.

Trajan marque donc son principat par son expérience militaire et sa bonne administration : il est qualifié d'évergète dans les livres d'histoire du XIXe siècle, ayant notamment créé un système d'assistance pour les enfants nécessiteux ou un genre de crédit agricole pour les paysans.

Hadrien, son fils adoptif et neveu par alliance lui succède.


ROME (de ) Marcus Ulpius Trajanus
ROME (de ) Marcus Ulpius Traianus
ROME (de ) Ulpius
ROME (de ) Traia
ROME (de ) Marcia
ROME (de ) Quintus Marcius Barea Sura
 




ROME (de ) Marcus Valerius Messala Corvinus
- Consul de Rome (-31)

Décès : J -9

Père : ROME (de ) Marcus Valerius Messala Rufus ( ? - ? )

Union : ROME (de ) Calpurnia ( ? - ? )
ROME (de ) Marcus Valerius Messala Corvinus
ROME (de ) Marcus Valerius Messala Rufus
ROME (de ) Marcus Valerius Messala Niger
X Polla
 
 
 




ROME (de ) Marcus Valerius Messala Niger
- Consul de Rome (-61), Censeur de Rome (-55)

Naissance : J -104
Décès : J -50

Union : X Polla ( ? - ? )
Enfant : ROME (de ) Marcus Valerius Messala Rufus ( ? - ? )




ROME (de ) Marcus Valerius Messala Rufus
- Consul de Rome (-53)

Père : ROME (de ) Marcus Valerius Messala Niger ( -104 - -50 )
Mère : X Polla ( ? - ? )

Autre enfant : ROME (de ) Marcus Valerius Messala Corvinus ( ? - -9 )
ROME (de ) Marcus Valerius Messala Rufus
ROME (de ) Marcus Valerius Messala Niger
 
 
X Polla
 
 


                     


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