Fiches individuelles


LAUTREC TRENCAVEL (de ) Bernard Aton III (D'Albi) - 56 323 363 888
- Vicomte d'Albi et de Nimes, Vicomte de Carcassonne (1er)

Naissance : J 1000 à Ambialet 81430
https://gw.geneanet.org/hpichot?lang=fr&pz=elio&nz=pichot&ocz=0&p=bernard&n=de+trencavel&oc=1
Décès : J 1060

Père : LAUTREC TRENCAVEL (de ) Aton II ( D'Albi) ( 980 - 1032 )
Mère : DES BAUX Gerberge ( 990 - ? )

Union : LA MARCHE (de ) Rangarde ( 1002 - 1071 )
Mariage : J 1032
Enfant : LAUTREC TRENCAVEL (de ) Raimond Bernard 1er ou II ( 1036 - 1074 )
Autre enfant : TRENCAVEL (de ) Ermesinde ( 1025 - ? )
LAUTREC TRENCAVEL (de ) Bernard Aton III (D'Albi)
LAUTREC TRENCAVEL (de ) Aton II ( D'Albi)
LAUTREC TRENCAVEL (de ) Bernard II (D'Albi)
NIMES (de ) Gancienne
DES BAUX Gerberge
 
 




LAUTREC TRENCAVEL (de ) Bernard II (D'Albi) - 225 293 455 552
- Vicomte d'Albi et d'Ambialet (81) attesté de 956 à 974

Naissance : J 945 à Albi 81000
Décès : J 984

Père : LAUTREC TRENCAVEL (de ) Aton 1er (D'Albi) ( 905 - 958 )
Mère : ALBI (d') Diafronisse (des Baux ou de Calmon D'Olt ?) ( 910 - ? )

Union : NIMES (de ) Gancienne ( 945 - ? )
Enfant : LAUTREC TRENCAVEL (de ) Aton II ( D'Albi) ( 980 - 1032 )
Note individuelle : Bernard Aton, de par son mariage avec Gaucie de Nimes, étend l'influence de la famille vicomtale originellement possessionnée dans le Lautrec, au sud d'Albi, jusqu'à la vallée du Rhône; Ceci est caractéristique de la futrure expansion de cette famille qui, à son apogée, disposera à la fin du douzième siècle d'une mosaÏque de vicomtés autour d'Albi, Carcassonne, Béziers, Nimes, sans que celles-ci ne constituent réellement un territoire homogène facile à contrôler et à défendre.Bernard-Aton a deux fils : Aton qui va lui succéder à la tête de la vicomté, et Frotaire qu'il va installer à la tête de l'évêché de Nimes. Bernard Aton sera à l'origine de la politique que les Trencavel suivront jusqu'à leur extinction, quiconsistait à contrôler à la fois les pouvoirs terrestres et spirituels en plaçant leur progéniture aux postes clés des diverses vicomtés et archevêchés.

LAUTREC TRENCAVEL (de ) Bernard II (D'Albi)
LAUTREC TRENCAVEL (de ) Aton 1er (D'Albi)
AMBIALET (d') Bernard Aton 1er (D'Albi Trencavel)
 
ALBI (d') Diafronisse (des Baux ou de Calmon D'Olt ?)
SAINT PIERRE (de ) Manfred
AURILLAC (d') Ertrude




LAUTREC TRENCAVEL (de ) Matheline - 7 040 420 497
Naissance : J 1090

Père : LAUTREC TRENCAVEL (de ) Bernard Athon IV ( > 1066 - 1129 )

Union : CRUSSOL (de ) X ( ? - ? )
Enfant : CRUSSOL (de ) Giraud 1er ( 1130 - 1170 )
LAUTREC TRENCAVEL (de ) Matheline
LAUTREC TRENCAVEL (de ) Bernard Athon IV
LAUTREC TRENCAVEL (de ) Raimond Bernard 1er ou II
CARCASSONNE (de ) Ermengarde
 
 
 




LAUTREC TRENCAVEL (de ) Raimond Bernard 1er ou II - 28 161 681 944
chevalier - vicomte d’Albi et de Nîmes (apres 1050) - Vicomte d'Albi, de Nimes et de Trencavel, Seigneur d'Ambialet, Vicomte de Beziers

Naissance : J 1036
https://fr.wikipedia.org/wiki/Raimond-Bernard_Trencavel
Décès : J 1074

Père : LAUTREC TRENCAVEL (de ) Bernard Aton III (D'Albi) ( 1000 - 1060 )
Mère : LA MARCHE (de ) Rangarde ( 1002 - 1071 )

Union : CARCASSONNE (de ) Ermengarde ( ~ 1038 - > 1099 )
Mariage : J vers 1066
Enfants : LAUTREC TRENCAVEL (de ) Bernard Athon IV ( > 1066 - 1129 )
TRENCAVEL Guilhemona ( ? - ? )
Note individuelle : Les membres de la maison Trencavel furent à une époque parmi les seigneurs méridionaux les plus puissants après le Comte de Toulouse et le roi d'Aragon qui étaient leur suzerain. À l'apogée de leur règne, ils détenaient les vicomtés d'Agde, Albi, Béziers, Carcassonne, Nîmes et Razès. Les Trencavel furent parmi les acteurs majeurs de la croisade des Albigeois qui a scellé, à plus ou moins long terme, la fin des possessions seigneuriales de cette maison.La branche seigneuriale desTrencavel est à l'origine la lignée des vicomtes d'Albi qui serait dérivée de la dynastie des Lautrec. Raymond-Bernard fut le premier à être affublé du surnom Trencavel (une des origines possibles est Trenca avelana qui voudrait dire casse-noisette) (tranche bien ou beau en occitan) B Mahoux -La malédiction des Trencavel -. Ce surnom servit à désigner cette lignée seigneuriale.La famille connût son apogée sous le règne du fils de Raymond-Bernard, Bernard-Aton, qui réunit les domaines hérités de son père et de sa mère. La famille possède alors les vicomtés d'Albi, Agde, Carcassonne, Nîmes, Razès et Béziers.Sur l'origine des Trencavels Vicomtes d'Albi, de Nismes.Histoire générale de Languedoc.Dom Vaissete, 1740I - Raymond-Bernard surnommé Trencavel, possedoit vers la fin du XIe siècle les vicomtez d'Albi, de Nismes, Carcassonne, Rasez, Béziers et Agde.Bernard-Aton (IV) son fils à qui il les transmit, les partagea entre ses enfants. Il est certain que les quatre derniers vicomtez échurent à Raymond-Bernard, par son mariage avec Ermengarde de Carcassonne, et qu'il possedoit les deux autres de son chef. Examinons en quel temps celles-ci entrèrent dans sa maison, et voyons quelle était son origine.Cécile veuve de Bernard-Aton (IV), fils de Raymond-Bernard, nous fournit là-dessus de grandes lumières dans un acte, par lequel elle confirma avec ses trois fils l'an 1147, « les donationsque leurs ancêtres; sçavoir la vicomtesse Diafronisse, Bernard (II) vicomte son fils, Cauciane sa femme, et leurs fils Frotaire évêque d'Albi, et Aton vicomte, avaient faîtes à l'église de Beaumont en Rouergue ». Les mêmes; termes sont énoncez dans une autre charte de l'an 1185, par laquelle Roger II vicomte de Béziers et petit-fils de Bernard-Aton (IV), confirme ces donations.II - Il est fait mention de Bernard (II) vicomte de Nismes, et de Gauze ou Gauciane vicomtesse, dans un acte de l'an 956, et comme il est certain qu'Aton frère de Frotaire évêque d'Albi; fut vicomte de Nismes, ils étaient par conséquentfils du même Bernard et de Gauciane, et la vicomté de Nismes étoit dans leur maison dés le milieu Xe siècle.III - Nous trouvons en 971 un vicomte appelé Siguin, qui, avec son frère Bernard, assista à un plaid tenu à Nismes. Il est fort vraisemblable que ce Siguin possédoit une portion de la vicomté de celle ville ; et comme cette vicomté étoit longtemps auparavant dans la maison des Trencavels, il doitentrer sans doute dans leur généalogie, ce qu'on peul confirmer par le nom de Bernard son frère, mais nous ne connoissons pas son degré de descendance. Onpourroit conjecturer que le dernier est le même que Bernard seigneur d'Anduse et de Sauve, qui en 1020 avoit un fils évêque de Nismes, et qui, à ce qu'il paroit était fils d'un seigneur nommé Almerade.IV - Suivant un acte a daté du règne de Lothaire le Lundi 13 d'avril le huitième jour de la lune (ce qui ne peut convenir qu'àl'an 957.) une dame appelée Senegonde et ses fils, donnent à Frotaire évêque, et à son frère Bernard (II) la moitié du château de la Tour en Rouergue. Nous ne doutons pas qu'il ne s'agisse ici de notre Bernard (II) vicomte de Nismes, qui comme on l'a déjà vu, possédoit des biens considérables dans le Rouergue, où il fonda le monastère de Beaumont. Frotaire frère de ce vicomte étoit donc déjà évêque dès l'an 957 et c'est le même, à ce qu'il nous paroit, que Frotaire évêque de Cahors(de 957 à 961), dont il est fait mention en 961 dans le testament de Raymond I comte de Rouergue.V- Comme il est certain que le même Bernard (II) vicomte de Nismes fut père du vicomte Aton (II) et de Frotaire évêque d'Albi, cela nous donnelieu de croire qu'il étoit fils du vicomte Aton (I), qui avec sa femme, fit en 942 une donation à l'abbaye de saint Pons de Tomieres, et dont le père s'appelloit Bernard, car suivant l'usage constant des IX. X. et XI siècle, les petits-filsportoient ordinairement le nom de leurs ayeuls paternels. II est fait mention d'ailleurs dans un acte de l'an 1070d'un Aton vicomte d'Albi ou d'Ambialet, qualifié l'ancien (vetulo). Or cet Aton appartient certainement à la généalogie des Trencavels, et par conséquent il n'est pas différent du vicomte Aton, qui en 942 fit la donation dont nous venons de parler à l'abbaye de S Pons, et qu'on qualifia l'ancien pour le distinguer d'Aton frère de Frotaire évêque d'Albi, qui et le seulde cette maison qui ait porté le nom d'Aton tout seul depuis l'an 956. jusqu'en 1070.VI - II résulte de ce que nous venons de dire, qu'Aton I vicomte d'Albi, qui vivait en 942, avait épousé Diafronisse, puisque celle-ci étoit mère s de Bernardquipossédoit la vicomté de Nismes en 956. Or comme nous n'avons aucun monument qui prouve qu'Aton I ait été vicomte de Nismes, nous ne doutons pas duc Gauciane, épouse de Bernard son fils, n'ait apporté cette vicomté dans sa maison; cequel'actede l'art 956 paroi d'ailleurs insinuer. Gauze ou Gauziane aura donc été fille et héritière d'un vicomte de Nismes, et par son mariage avec Bernard fils d'Aton I vicomte d'Albi ou d'Ambialet, ces deux vicomtez auront été réunies danslamaison de ce seigneur, qui est là même que celle des Trencavels.La donation que levicomte Aton fit en faveur de l'abbaye de S. Pons en 942 est souscrite immédiatement après lui par Frotaire évêque, Bernard, le comte Hugues, etc…La souscription des deux premiers, avant celle de ce comte, marque, cesemble, qu'ils étoient les mêmes que Frotaire évêque, et Bernard (II) vicomte de Nismes fils d'Aton I dont nous avons déjà parlé. Nous croirons cependant volontiers que ce Frotaireétoitfrèred'Aton I et évêque d'Albi (942); carFrotaire fils de ce vicomte, qui fut évêque de Cahors (957-961), ne peut avoir rempli le siège épiscopal de cette ville, occupé alors par Amblard. Nous n'avons rien d'ailleurs sur les évêques de cette église depuis la VI année du règne de Lothaire jusqu'à laXV c'est-à-dire depuis l'an 941 jusqu'en 951.VII - II est remarquable, que suivant l'acte de l'an 942 le vicomte Aton I possedoit le lieu de Brousse dans la viguerie de Lautrecen Albigeois.Celapourroit donner lieu de conjecturer que les anciens vicomtes de Lautrec avoient une origine commune avec ceux d'Albi ou d'Ambialet; que le vicomte Sicard dont il est fait mention dans un acte de l'an 940 et qui paroit avoir été vicomtede Lautrec, étoit frère d'Aton I que leur père leur partagea la vicomté d'Albigeois, qu'Aton quiétendait son autorité dans la partie septentrionale du pays, prit le nom de vicomte d'Albi ou d'Ambialet ; et Sicard, dont le domaine étoitcompris dans la partie méridionale, se qualifia vicomte de Lautrec, principal château de cette vicomté.On peut appuyer cette conjecture sur deux actes qui regardent certainement les vicomtes de Lautrec, et qui se trouvent dans un ancien cartulairedu château de Foix, lequel contient le litre, de la maison des Trencavels. Le premier de ces deux actes est un serment fait par Frotaire évêque, fils d'Ermentrude, à Isarn fils de Rangarde: pour le château de Lautrec dont chacunpossedoit unepartie. On voit par là que le nom de Frotaire étoit commun dans les maisons des vicomtesd'Albi et de Lautrec, ce qui prouve ce semble leur descendance commune. Ce Frotaire évêque, fils d'Ermentrude, ne paroit pas différent de Frotaire II évêquedeCahors mort en 990, car il ne sçauroit être le même que Frotaire évêqued'Albi en 979 et ensuite évêque de Nismes, puisque celui-ci étoit fils de Gauciane, ni le même que Frotaire qui étoit évêque de Nismes au XI siècle lequel était fils de Gerberge.D'ailleurs nous trouvons un Isarn vicomte en Albigeois en 974 et 987 ce qui convient parfaitement avec l'épiscopat de Frotaire II évêque de CahorsLe second acte est un serment fait par le vicomte Sicard fils d'Avierne, au même Frotaire évêque,fils d'Ermentrude, pour le château de Lautrec dont chacun avait une portion. Cet acte est conçu dans les même termes que le précédent; ainsi cevicomte Sicard était vraisemblament fils d'Isarn, et petit-fils du vicomteSicard qui vivait en 940. Nous trouvons en effet un Isarn, vicomte de Lautrec vers l'an 1038, et nous voyons ici les noms de Sicard et d'Isarn portez alternativement par les vicomtes de Lautrec, ce qui prouve leur filiation ; car suivant l'usagedes X.et XI siècles, le nom de l'ayeul passoit ordinairement au petit-fils, comme on l'a déjà remarqué.Pour revenir aux vicomte d'Albi, nous trouvonsun Aton vicomte, qui en 937 souscrivit à la donation que Raymond-Pons comte de Toulouse, fit alorsà lacathédralede Béziers, et nous ne doutons pas que ce ne soit le même que notre Aton I vicomte d'Albi ou d'Ambialet.VIII - On a déjà prouvé que le père de ce dernier s'appelloit Bernard. Nous trouvons en 933 et 934, un vicomtede ce dernier nom dans le Rouergue, ce qui pourroit faire conjecturer que c'est le même que le père d'Aton I, d'autant plus que cedernier et son fils Bernard vicomte de Nismes possédoient des terres dans ce pays, cependant comme le mêmeBernard vicomte dans le Rouergue,ne fait mention dans un acte d'échange de l'an 957, que de ses deux fils, Bérenger et Bernard, il parait bien qu'il était de la maison d'Aton I, vicomte d'Albi; mais non pas son père.Nous parlerons ailleurs de la postérité deBérenger et de Bernard, fils de Bernard vicomte dans le Rouergue, dont le premier fut vicomte de Milhaud dans ce pais, et l'autre vicomte de Gévaudan.IX - Pour ce qui est de Bernard père du vicomte Aton I. nous croyons que c'estle même que Bernard qui en qualité de vicaire, d'envoyé (Missus) et d'avocat de Raymond comte de Toulouse, et d'Eudes son père, tint un plaid en 918 à Alsonne dans le diocèse de Carcassonne. Ce Bernard étoit vraisemblablement fils ou frère d'Aton vicairedu même Eudes comte de Toulouse, qui en 898 tint un autre plaid au nom de ce comte, dans le même lieu d'Alsonne. Comme nous trouvons un Aton vicomte de Toulouse vers l'an 940 et que celui-ci étoit fils d'un vicomte de la même ville appelé Benoît, dont il est parlé dans la vie de S. Géraud d'Aurillac son oncle paternel, et qui vivait vers l'an 968 ait peut conjecturer que ce vicomte et Aton I vicomte d'Albi étoient de la même maison. Enfin, Aton vicaire d'Eudes comte de Toulouse en 898 paroit fils ou petit-fils d'Aton qui en 867 avoit usurpé l'abbaye de S. Volusien dans le Toulousain, et divers autres biensdans la Septimanie sur l'abbaye de S. Tiberi.X - Après avoir donné nos preuves et nos conjectures, sur les ascendants de Bernard vicomte d'Albi et de Nîmes, qui vivoit en 936 nous allons entrer dans le détail de ses descendants. Il paroit d'abord que ce vicomte et le même que le vicomte Bernard, à qui Garsinde comtesse douairière de Toulouse, fit vers l'an 974 unlegs parson testament au codicille. II eut de Gauciane son épouse, Frotaire évêque d'Albi, et le vicomte Aton Il du nom. II est parlé de ce dernier dans divers titres qui sont sans date, et où il est appelé filsde Gauciane. Son frère Frotaire passa vers l'an 988 de l'évêché d'Albi à celui de Nîmes, qu'i possedoit encore vers l'an 1014.XI - Le vicomte Aton II est le même qu'Aton qui avec sa femme Gerberge et ses fils Bernard et Frotaire, donna à l'abbaye de S. Guillemdu Désert quelques biens situez dans le comté d'Albi. La charte est datée d'un Lundi 18 de Mars, Dieurégnant et dans l'espérance d'un roi, ce qui doit se rapporter aux premières annéesdu règne de Hugues Capet, qui ne fut pas d'abord reconnudans le pays, ainsi suivant la lettre dominicale, cette charte doit être de l'an 993. Il est vrai qu'Aton ne s'y qualifie pas vicomte mais nous sçavons d'ailleurs qu'il fut vicomte d'Albi, que sa femme s'appelloit Gerbergeet qu'entre autres il en eutdeuxfils, Frotaire et Bernard. Suivant un autre acte de l'an 1023 deux seigneurs qui étaient frères, cédèrent à Aton fils de Gauciane, la troisième partie de la moitiédu château d'Auriac dans le Lauraguais. Or cet Atonest le même que notrevicomte d'Albi etde Nismes, puisque cet acte se trouve dans le cartulairede sa maison, et que ses descendants furent seigneurs du château d'Auriac. Enfin ce même vicomte fut présent en 1029 à la fondation du monastère de Sauve, dans le diocèse deNismesXII - Aton II vécut jusqu'après l'an 1030 comme il paroit par un acte tiré du même cartulaire, et daté d'un mardi du mois de juillet, sous le règne du roi Henri, suivant cet acte, deux seigneurs donnent à Frotaireévêque et à ses frèresBernard (Bernard Aton III) et Sigarius, leur part des châteaux de Cahusac et de Berens en Albigeois, en réparation de la mort de leur père Aton. (Propter emendamentum de morte patris corum Atoni). Il n'y a pas lieu de douter que ce dernier ne soit le mêmequ'Aton II vicomte d'Albi et de Nismes puisque nous avons d'ailleurs d'autres preuves que ses descendants possèderont les châteaux de Cahusac et de Berens.Le même vicomte posséda aussi le château deDourgne dans le Toulousain, car il y a dansle même cartulaire un acte d'hommage rendu pour le château, à Aton (II) fils de Gauciane, et à Frotaire fils de Gerberge ce qui prouve que cet acte est antérieur à l'an 1027 car le même Frotaire étoit alors évêque de Nismes, eton auroit marqué sa qualité d'évêque dans l'acte, s'il l'avait été dans le temps qu'il fut passéXIII - On voit par cet acte que les seigneurs se distinguoient alors par le nom de leurs mères, à cause queles surnoms n'étoient pas encoreen usage. Ils se distinguoient aussi souvent en ajoutant à leur nom celui de leur père. C'est ainsi que Bernard fils d'AtonIl vicomte d'Albi et de Nismes s'appela Bernard Aton, Bernardus Atoni, comme qui diroit Bernard filsd'Aton. Le même Bernard que nous appellerons Bernard III se qualifie proconsul, c'est-à-dire, vicomte de Nismes, et prince d'Albi, dans un acte par lequel il donna son consentement avec sort frère Frotaire évêque de Nismes, pour la construction du pont d'Albi.Cet acte est sans date, mais on peut la fixer à peu pris par l'époque de l'épiscopal de Géraud évêque de Rodez, et de B. évêque de Cahors qui s'intéressèrent à cette construction, or elle est postérieure à l'an 1031 puisquele siège épiscopalde Rodez étoit vacant àla fin de cette année, et comme nous trouvons en 1032 un Bernard' évêque deCahors, qui peut l'avoir été dès l'an 1032 le pont d'AIbi aura été construit vers l'an 1035, Géraud qui a été omis dans lecatalogue des évêques de Rodez, pouvoit alors remplir ce siège, puisque nous n'avons rien sur ces prélats depuis l'an 1028 jusqu'en 1052.XIV - II est encore fait mention de Frotaire évêque, et de Bernard proconsul, ou vicomte, son frère, dans une donation qu'ils firentvers l'an 1050 avec Guillaume évêque d'Albi, à l'église de S. Salvi de lamême ville. Le vicomte Bernard et Frotaire évêque, son frère, avoient disposés quelques années auparavant de cet évêché en faveur dumême Guillaume, pour en jouir aprèsla mort d'Amelius qui en étoit alors pouvû. On voit par ces actes, que Frotaire évêque de Nismes devait être l'aîné de Bernard vicomte de cette ville et de celle d'Albi, son frère, car il est toujours nommé avant lui, à moins que ce ne soit par respect pour sa dignité. Il est certain du moins qu'ils possédèrent conjointement le domaine de leur famille.XV - Bernard Aton III du nom, vicomte de Nismes et d'Albi, mourut longtemps avant Lotaire évêque de Nismes, son frère. IIvivait encore au mois d'octobre de la XXVI année du roiHenri, et de l'an 1056, car nous ne doutons pas qu'il ne soit le même que le vicomte Bernard Aton qui souscrivit à la donation que Raymond comte de Pailhas fit alorsà Valence sa femme. Il eut desa femme Rangarde un fils qu'on nomma Raymond-Bernard, et qui jouit conjointement avec son oncle du domaine de sa maison.On en a la preuve en différents hommages sans date, rendus conjointement à Frotaire évêque, fils de Gerberge, et à Raymond fils de Bernard vicomte son neveu, fils de Rangarde, et en particulier par l'union que le même Frotaire évêquede Nismes, et son neveu le vicomte Raymond, firent en 1062 de l'abbaye de Soreze, et en 1073 de celle de Castres à la congrégation de saint Victor de Marseille.Le même Raymond eut un frère appelé Frotaire comme son oncle, il épousa après l'an 1054. Ermengarde fille de Pierre Raymond comte de Carcassonne et de Rasez, et vicomte de Béziers et d'Agde, héritière de ces dignités, ce qui rendit sa maisonextrêmement puissante. Nous ne trouvons plus rien de lui après l'an 1074 et il paroit qu'il étoit déjà décédé en 1078 nous avons en effet un acte de cette dernière année, suivant lequel Ermengarde sa femme avoit alors toutel'autorité dans ses domaines. II est vrai qu'il est fait mention de lui comme vivant, dans l'acte de la réformation de l'église d'Albi, daté de la XII année du pontificat d'Alexandre II, la XIII du roiPhilippe, laXVII du cycle décennoval de l'an M. LXXVIIIIde l'Incarnation, concurrent VII etc…Mais il est évident qu'il y a faute dans l'année de l'Incarnation, et qu'il faut lire l'an M.LXXII car toutes les autres notes chronologiques conviennent à celle année, comme le P. deSainte-Marthe la remarqué, d'ailleurs Guiraud évêque d'Ostie, dont il est fait mention dans l'acte, comme vivant, mourut en 1077. La postérité de Raymond Bertrand est connue, et il n'y aucune difficulté là-dessus"A sestitres,Raymond-Bernard ajouta par son mariage le Comté de Carcassonne et les Vicomtés de Béziers et d'Agde (1061). C'est lui qui porta le premier le surnom de Trencavel, qui servit, à partir de Bernard Aton son fils, à désigner cette puissante famille." Raymond-Bernard surnommé Trencavel, possédait vers la fin du XIe siècle les Vicomtez d'Albi, de Nismes, Carcassonne, Rasez, Béziers et Agde.Bernard-Aton (IV) son fils à qui il les transmit,les partagea entre ses enfants.Il est certainque les quatre derniers Vicomtez échurent à Raymond-Bernard,par son mariage avec Ermengarde de Carcassonne, et qu'il possedoit les deux autres de son chef.Examinons en quel temps celles-ci entrèrent dans sa maison etvoyons quelle était sonorigine.Cécile,veuve de Bernard-Aton (IV), fils de Raymond-Bernard, nous fournit là-dessus de grandes lumières dans un acte, par lequel elle confirma avec ses trois fils l'an 1147, « les donations que leurs ancêtres,sçavoir laVicomtesse Diafronisse,Bernard (II),Vicomte,son fils, Cauciane sa femme et leurs fils Frotaire,Evêque d?Albi,et Aton,Vicomte, avaient faîtes à l'église de Beaumont en Rouergue ». Les mêmes termes sont énoncez dans une autrecharte del'an 1185, par laquelleRoger II,Vicomte de Béziers et petit-fils deBernard-Aton (IV), confirme ces donations."Dom Vaissete....

LAUTREC TRENCAVEL (de ) Raimond Bernard 1er ou II
LAUTREC TRENCAVEL (de ) Bernard Aton III (D'Albi)
LAUTREC TRENCAVEL (de ) Aton II ( D'Albi)
DES BAUX Gerberge
LA MARCHE (de ) Rangarde
LA MARCHE (de ) Bernard 1er
RAZES (de ) Amélie




LAUVERNET Barbe
Décès : après 20 juin 1669

Union : SERNAY Adrian ( ? - < 1669 )
Enfant : SERNEY Lazotte ( ? - ? )


                     


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